La maladie veineuse chronique est une affection fréquente dans les pays industrialisés. D’après les données épidémiologiques, elle serait présente chez 30 à 40%de la population générale. Les varices sont définies comme des dilatations permanentes des veines superficielles et, selon Arnoldi, caractérisées par des veines sous-cutanées dilatées, tortueuses et allongées. Au niveau des membres inférieurs, on constate leur présence au cours de la maladie veineuse superficielle essentielle, du syndrome post-thrombotique et des angiodysplasies. Dans la maladie veineuse superficielle, affection héréditaire, l’évolution est chronique et insidieuse. Négligée pendant de très nombreuses années tant par les patients que par les médecins, elle est aujourd’hui mieux explorée grâce au développement des investigations non invasives.
Parallèlement, de nouvelles thérapeutiques se sont développées qui, utilisées isolément ou en association, permettent de mieux traiter et de stabiliser la maladie, soit en ambulatoire, soit avec une hospitalisation de courte durée. En dehors des conséquences inesthétiques, la stase veineuse non traitée peut être à l’origine de complications trophiques comme la dermite ocre, l’atrophie blanche, l’hypodermite ou l’ulcère de jambe. Celles-ci ont généralement un retentissement socioprofessionnel non négligeable chez les patients qui en sont affligés. Un diagnostic et un traitement précoces, une meilleure surveillance et des thérapeutiques plus adaptées ont pour objectif d’éviter l’évolution vers ces complications tissulaires et, parallèlement, de réduire les coûts de santé publique. C’est grâce à l’information, à la prévention et au diagnostic précoce que ces complications sont devenues moins fréquentes en ce début du XXIe siècle.
La maladie veineuse chronique, qu’elle entre dans le cadre de la maladie superficielle ou du syndrome post-thrombotique, est une affection fréquente qui retentit sur la qualité de vie et peut être responsable de troubles trophiques sévères. Les techniques par exploration échodoppler ont permis de mieux comprendre l’anatomie et l’hémodynamique du système veineux superficiel et de poser plus précocement le diagnostic de la maladie. Sur le plan thérapeutique, aucune méthode ne peut aujourd’hui avoir la prétention d’enrayer complètement l’évolution de cette affection qui est chronique et évolutive. Une exploration échodoppler avec cartographie doit être réalisée avant d’entreprendre toute thérapeutique. En fonction des données de cet examen, les techniques médicales ou chirurgicales peuvent être proposées. Le plus souvent, c’est l’association de plusieurs de ces techniques qui permettra de stabiliser la maladie veineuse.
L’évolution reste imprévisible au cours des années, et des examens cliniques de contrôle sont nécessaires chez tous les sujets. La sclérothérapie reste irremplaçable car elle permet le traitement de tous les stades de la maladie à condition que le diagnostic soit posé précocement. Elle doit être pratiquée par prudence avec une expérience suffisante pour apporter des résultats attendus par le médecin et par le patient. Les techniques chirurgicales évoluent. Elles ont tendance à être réalisées en ambulatoire et sont toujours associées à une sclérothérapie complémentaire et à la contention élastique.
L’évolution reste imprévisible au cours des années, et des examens cliniques de contrôle sont nécessaires chez tous les sujets. La sclérothérapie reste irremplaçable car elle permet le traitement de tous les stades de la maladie à condition que le diagnostic soit posé précocement. Elle doit être pratiquée par prudence avec une expérience suffisante pour apporter des résultats attendus par le médecin et par le patient. Les techniques chirurgicales évoluent. Elles ont tendance à être réalisées en ambulatoire et sont toujours associées à une sclérothérapie complémentaire et à la contention élastique.
Varices
Reviewed by StarskyDavid
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